Hello, moi c’est Kit ! Maman vous a présenté comment je suis arrivé à la maison. J’ai décidé, avec elle, de prendre le relais et de vous raconter mon histoire. Alors là, je précise que c’est moi qui écris, pas cette horreur de Chatgpt (déjà, non mais vous vous entendez prononcer ce mot… moi je rigole à chaque fois…) Voilà, je voulais le préciser. Reprenons. Déjà, me suis-je présenté ?
Je suis Kit, d’abord surnommé Kitry, car l’animalerie avait dit à maman que j’étais une fille… grosse erreur. D’accord, je suis très sensible, mais quand même ! C’est vexant quand même ! Je déteste mon prénom et quand elle a fait faire une communication animale pour me demander ce que j’en pensais, je ne me suis pas gêné pour le lui expliquer de manière très claire ! Je me souviens avoir dit : je hais ce prénom, je suis un mec, c’est une honte, un scandale ! Du coup, pour s’excuser, elle a choisi Kit, et ok, ça me va, il n’y a aucun autre lapin qui s’appelle comme moi.
Bon, maintenant que vous savez qui je suis, je vous laisse entrer dans ma maison. Que vous sachiez, je vous prête ma maison pour une histoire mais après, c’est fin de la visite… d’accord ? Comme vous le savez certainement, je suis très territorial, on ne touche pas à mes affaires. Donc s’il vous plaît, ne touchez à rien !!
Voilà, parfait, parfait. Fermez la porte, installez-vous confortablement – lunettes, pantoufles, chaussettes (pas en angora !!) et chocolat chaud, si cela vous plaît.
Ici, sur votre droite la porte de l’antre des humains. On n’a pas le droit d’y aller avec Dokaï et Miss A. Dès qu’on essaie d’y entrer, maman se précipite et nous met dehors. J’avoue, puisqu’on est entre-nous, que je ne comprends pas pourquoi. Il y aurait – selon la paranoïa de mes lapiparents – des friandises que je n’ai pas le droit de mâchouiller. D’abord, pourquoi vous ne faites pas de friandises qu’on peut manger sans problème ? On nous embrouille avec des idées d’électrocution ou quelque chose dans le genre, mais pour moi, Suprême Kit, ça ne veut rien dire ! Et puis, franchement, je ne veux pas mordre ce câble, je veux juste le sentir. Vous voyez ? D’ailleurs, sentez-vous libre de me soutenir dans mon plaidoyer…
Bref, passons cette salle de bains que j’explorerai un jour et continuons la visite avant de vous raconter ma vie. À gauche, la cuisine. J’adore littéralement. Dès que maman y entre, je la colle aux talons pour qu’elle n’ait pas le temps de fermer la porte. Il y a tant d’odeurs que j’ai l’impression d’y entendre en permanence la musique de Charles Trenet sur les marchés de Provence… vous la connaissez d’ailleurs ? Je suis un lapin mélomane.. ET ALORS ? Qui ose critiquer ? Ah, personne, bon ça va…
Cette cuisine, j’entends les trompettes de Jéricho quand j’y entre. Du cuir à mâchouiller interdit mais un jour j’y arriverai (mon papa y laisse ses pantoufles)… des roues du caddie pour faire les courses que j’ai largement contribué à customiser. C’est si délectable le fait d’avoir un matériau mou et malléable sous la dent. Comme une friandise type marshmallow que vous les humains aimez tant… Un RE-GAL ! Et puis, toutes ces cachettes… du grand art, Europapark version lapins… C’est merveilleux à vivre, je vous le dis… Mais maman m’en sort dès qu’elle m’y aperçoit. C’est frustrant, mais je deviens de plus en plus adroit en camouflage !
Puis le hall d’entrée, notre base. Pas militaire, hein ! Voici notre litière (bon celle de Dokaï et la mienne, pas celle de Miss A., elle n’en veut pas). Précédemment, j’avais dit très clairement que je voulais ma litière à moi. Il paraît que cela n’est pas possible, mais bon mes parents ont fait des efforts et ont accepté de prendre cette litière gigantesque… (80 cm x 50 cm x 10 cm) Elle n’est pas très haute car Cracotte (mon petit copain qui est parti et dont je vous parlerai) avait peur de trop de hauteur… Alors ils ont choisi un bac spécial pour que tout le monde se sente à l’aise. Ils ne sont pas si mal mes lapiparents finalement…
À côté de ma litière, nos bols – chacun a le sien sinon on se dispute et c’est NORMAL – et notre bol d’eau que Miss A. aime bien renverser quand elle est fâchée. Ah, Miss A., c’est une sacrée personnalité. Je l’admire beaucoup, même si j’aimerais être le chef… j’avoue qu’elle mérite amplement le titre… Ce hall d’entrée est un peu petit mais on n’y reste jamais enfermé alors ça va… c’est juste le point d’intersection entre le salon et la chambre, comme un diagramme de Venn. Vous êtes bouche bée, hein… que j’aie autant de culture… vous ne m’avez jamais vu dévorer les livres de ma lapimaman quand j’étais petit… ?
Bon, je continue par quoi… hum… le salon ? Eh, vous je vois bien que vous lorgnez ma salade, pas touche ! C’est une salade express cueillie pour moi et que mon papa va chercher tous les jeudis à la ferme ! Voilà, oui, restez tranquille, ici, chez les lapins, on ne partage pas ! Comment ça c’est quoi ? C’est du chou palmier, ça… Nannn, on ne déplace pas les jouets ! Sérieusement, as-se-yez-vous !… Ces humains, faut tout leur expliquer..